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Meryam Demnati, fervente militante de la cause Amazighe au Maroc...

par Maria Simões 25 Janvier 2015, 15:42 Femmes

Meryam Demnati, est membre du bureau de l’observatoire amazigh des droits et libertés et professeur-chercheur en didactique amazighe à l’institut royal de la culture amazighe (IRCAM)

Meryam Demnati, est membre du bureau de l’observatoire amazigh des droits et libertés et professeur-chercheur en didactique amazighe à l’institut royal de la culture amazighe (IRCAM)

Madame Meryam Demnati, est membre du bureau de l’observatoire amazigh des droits et libertés et professeur-chercheur en didactique amazighe à l’institut royal de la culture amazighe (IRCAM).

Elle a fait ses études de pédagogie à Bordeaux et a consacré toute sa vie à la défense des droits linguitiques et culturels amazighs au sein du mouvement amazigh de France, de Marrakech puis de Rabat. Plusieurs ouvrages à son compte : Co-auteure de l’ouvrage « Nous, Femmes autochtones d’Afrique en 1998 édité aux Pays bas, co-auteure de l’ouvrage « A l’ombre de l’Islam : minorités et minorés » en 2005 édité en Belgique, auteur des premières bandes dessinées en Amazighe et en tifinagh « Tagllidt n ayt uflla » et d’Histoires illustrées édité par l’IRCAM en 2004/2008, co-auteure de plusieurs manuels scolaires et guides de l’Amazighe « Tifawin a tamazight » de 2003 à 2011, auteurs de plusieurs articles sur l’Amazighité dans plusieurs revues et journaux nationaux ou internationaux, auteur de l’ouvrage « la langue amazighe dans le système éducatif » en 2010, édité par l’OADL, co-auteure de l’ »Appel Timouzgha pour la démocratie » le 20 Avril 2011, édition IDGL.

Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...
Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...

Meryam Demnati a aussi publié plusieurs articles dans la presse nationale et internationale et tenu des conférences au Maroc, en Algérie, en Europe et au Canada, sur la langue amazighe dans le système éducatif marocain, le linguicide programmé, la diversité culturelle et ses enjeux et la femme amazighe. L’association AMAN a tenu à rendre hommage en 2013 à cette femme exceptionnelle pour le combat tenace qu’elle a mené pour la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et pour tous les efforts qu’elle a déployés durant trois décennies aussi bien au niveau académique qu’au niveau politique...

Trois questions à Meryam Demnati,
membre de l’Observatoire Amazigh des Droits et Libert
és

D’un point de vue historique, quelle différence existe-t-il entre la place de la femme dans la société amazighe et dans la société arabe ?

Lorsqu’on traite le sujet de la femme marocaine au Maroc dans certains ouvrages ou médias nationaux, on parle généralement de la femme “arabe”, en donnant à voir des images d’un autre continent, d’une autre culture et d’un autre temps. On y parle de la jahiliya (époque préislamique chez les arabes où les filles étaient enterrées vivantes) et de la période islamique en décrivant une société orientale qui nous est inconnue (harem, polygamie…) et qui est étrangère à notre histoire. Celle de la femme marocaine et amazighe en particulier se situe en Afrique, où la femme vivait dans un contexte social totalement différent, où elle avait un statut respectable par rapport à celui décrit dans les pays du Moyen-Orient. Ce sont à la fois le droit coutumier et les valeurs ancrées dans les sociétés amazighes telles que la solidarité, l’entraide, et une vie communautaire où la dignité et le respect de l’être humain passent avant tout qui ont contribué à ce que la femme amazighe ait une position plus qu’honorable.

Indépendamment des régions, le rôle de la femme amazighe était-il le même dans toutes les tribus ?

Dans l’ensemble, il y avait peu de différences au départ. Mais l’avènement de l’islam et la diffusion et imposition d’une certaine mentalité par les pouvoirs en place a provoqué un changement plus ou moins important. Dans le Souss, le Rif et Adrar N’Fousa en Libye, la religiosité a beaucoup plus changé et imprégné les coutumes et les mœurs des communautés amazighes que dans le Haut Atlas, le Moyen Atlas ou la Kabylie, par exemple, où l’usage du droit coutumier et la survivance de la mentalité amazighe sont encore bien vivaces.

Qu’est-ce qui fait la particularité de la femme amazighe aujourd’hui ?

Sa particularité est qu’elle est doublement agressée : dans sa féminité et dans son amazighité. La culture amazighe ayant été considérée par les décideurs, dès l’indépendance, comme primitive, la difficulté pour la femme amazighe est double. Non seulement il lui faut lutter pour conquérir ses droits légitimes comme toutes les femmes marocaines d’origine arabe, mais il lui faut aussi, en tant que principale gardienne et trésorière de la culture amazighe, lutter pour ses droits linguistiques et culturels.

La plupart d’entre elles, en milieu rural, ignorent leurs droits et se retrouvent souvent impuissantes face à toutes sortes d’injustices et de discriminations. Avec leurs enfants, elles sont les premières victimes de maladies infectieuses, leur santé dans ces zones est particulièrement menacée. L’analphabétisme et l’ignorance sont le lot de la grande majorité d’entre elles, ce qui défavorise leur intégration dans la société.

Le militantisme n’est pas encore une chose acquise ni évidente pour elles. Et, lorsque, enfin, elles ont la chance d’être scolarisées, elles se retrouvent face à deux langues étrangères, l’arabe et le français, ce qui entraîne la dévalorisation de leur langue et culture et cause souvent la perte des valeurs autochtones au profit de valeurs importées. Face à cette situation de double dominance, comment doivent-elles faire pour conquérir leur liberté sans pour cela rompre avec leur culture d’origine...

ENQUÊTE

PAR DOUNIA Z. MSEFFER | 2015-01-14

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